IMAGINER UN NOUVEAU MONDE

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Un nouveau monde, par Pierre Wittmann

1056 Peinture de guérison

1056 Peinture de guérison

On parle d’un nouveau monde, d’un nouvel âge – l’âge du Verseau –, d’un nouveau paradigme, qui est en train d’émer­ger, de naître. Un monde de paix, d’amour et d’harmonie qui devrait remplacer le monde chaotique, décadent et pollué que nous connaissons aujourd’hui. Les prophéties, les visions, les révélations qui annoncent ou qui décrivent ce nouveau monde sont nombreuses. Si elles prolifèrent depuis une dizaine d’années, elles ne sont pas nouvelles, et toutes les traditions religieuses et spirituelles annoncent depuis des millénaires de grands changements pour l’époque que nous vivons actuellement. De plus en plus de personnes sentent l’arrivée de cette transformation, comprennent que les choses ne peuvent plus continuer comme ça, que nous arrivons à un carrefour, à un choix entre l’autodestruction de notre civilisation et la naissance d’un nouveau monde.

En fait, c’est probablement les deux qui vont se produire, l’ancien monde doit disparaître pour laisser la place au nouveau. La difficulté est cependant d’imaginer ce que sera ce nouveau monde. Quelque chose de nouveau est quelque chose d’encore inconnu, et l’inconnu nous effraie. Mais ce qui nous effraie le plus, c’est de lâcher, d’abandonner le présent, qui est aussi le passé. Ce que nous possédons, ce que nous avons fait tant d’efforts pour acquérir. Toutes les choses auxquelles nous sommes attachés, qui sont la fierté de l’humanité, nos technologies, nos pouvoirs, nos richesses matérielles, notre culture, notre art, notre science, nos institutions…

Ce que nous voudrions, c’est garder tous ces trésors, fruits du labeur infatigable d’innombrables générations, mais renoncer, dans cet héritage, à toutes les turpitudes de notre société, les guerres, la pollution, la pauvreté, les problèmes sociaux, les maladies, la faim, la souffrance, la surpopula­tion… Ce n’est malheureusement pas possible, parce que les aspects positifs et négatifs de notre société vont ensemble, ils sont inséparables.

Ce sont les guerres, les maladies et la surpopulation qui font marcher notre économie. Cette économie finance la science qui, elle, permet le développement de notre techno­logie, laquelle, à son tour, pollue la planète et cause les maladies. C’est un cercle vicieux. De la même façon, notre avidité et notre attachement pour les objets matériels qui, pensons-nous, vont nous apporter le bonheur, sont les causes mêmes de nos malheurs.

Il ne faut pas chercher les fondations d’un monde nou­veau et différent dans les structures, les institutions et les valeurs du monde actuel. Le changement n’est pas du rac­commodage. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout détruire et renoncer à tout ce que nous avons aujourd’hui, car il y aura nécessairement une période de transition. Mais il faut être prêt à tout remettre en question, à tout transformer. Ce n’est qu’à ce moment-là que les choses changeront d’elles-mêmes, spontanément, sans heurts et sans efforts.

L’image d’un monde nouveau nous montre que tout ce que nous possédons aujourd’hui n’est plus approprié, ne correspond plus à nos besoins, est devenu complètement obsolète. Je crois qu’il ne faut pas être timides dans notre vision du futur, et ne pas avoir peur d’imaginer l’inimagi­nable. La plupart de notre technologie était inimaginable il y a un siècle. Mais la technologie et la science n’ont pas les réponses aux changements qui nous attendent, car elles sont encore basées sur les anciennes croyances et les anciennes valeurs de l’humanité.

C’est l’homme qui doit changer, son niveau de conscience, sa compréhension de sa nature, sa vision de la réalité, ses aspirations, ses capacités et ses valeurs morales. Et c’est à partir de ce nouvel être humain que le monde chan­gera. Car le monde n’est qu’un reflet de notre conscience, une création de notre esprit, qui est en même temps l’esprit de l’univers. Il est aussi un reflet de notre amour pour le tout, dont nous sommes une partie indissociable, de notre amour inconditionnel pour la terre et tous les êtres vivants. Le pouvoir de création de ce nouvel être humain est encore inimaginable pour la plupart des gens, car il n’est pas basé sur le monde matériel, sur les forces, les énergies et les technologies que nous connaissons aujourd’hui, mais sur les forces subtiles et immatérielles de l’esprit et de l’amour. 

La vision du monde nouveau doit laisser libre cours à nos aspirations et notre imagination. C’est la vision du monde dans lequel nous rêvons de vivre, du paradis sur terre, d’une nouvelle réalité qui n’a rien à voir avec celle que nous connaissons… On y trouvera tous nos désirs utopiques, entre autres :

Un nouveau type d’être humain, dont les enfants indigo sont les prototypes.

Une nouvelle perception de ce que nous sommes réel­lement, de notre nature spirituelle, de notre pouvoir et de notre capacité de co-créer notre réalité.

De nouvelles manière de créer et de maintenir un monde de paix, d’amour et d’harmonie.

De nouvelles formes d’énergie, renouvelables, gratuites et non polluantes.

Un nouveau système d’éducation basé sur le dévelop­pement de l’amour, de l’intuition et de la sagesse, plutôt que sur la connaissance intellectuelle, la compétition et le profit.

Un nouveau système économique, sans argent, basé sur le partage et la satisfaction des besoins de chacun, plutôt que sur le profit personnel et un consumérisme aveugle.

De nouvelles manières de nettoyer la terre de toutes les pollutions et les déchets nucléaires.

Un nouveau système médical basé sur une vue holistique de l’être humain, sans utilisation de drogues et de poisons chimiques.

De nouveaux moyens de transport non polluants et si­lencieux, sans moteurs ni véhicules tels que nous les connaissons.

Une nourriture saine, naturelle et non manipulée géné­tiquement. De l’eau et de l’air non pollués.

Un nouveau type de société basé sur la communauté, la transparence et la sagesse, plutôt que sur le pouvoir, le mensonge et l’ignorance.

Un nouvel art de vivre basé sur la simplicité, l’amour, la liberté et la responsabilité, plutôt que sur le travail forcé, la peur, le stress et la manipulation.

Une technologie non polluante qui utilise des matériaux renouvelables et créés spontanément, pour la construction des logements et la fabrication des objets usuels.

De nouvelles formes de médias qui diffusent des informa­tions vraies, utiles et enrichissantes.

De nouveaux moyens de communication non verbale, de télépathie et de connaissance spontanée, sans utilisation d’appareils électromagnétiques.

On peut certainement aller beaucoup plus loin dans cette vision d’un nouveau monde. Il ne faut pas hésiter à envisager de grands changements. J’ai l’impression qu’il n’y aura pas grand-chose à garder de ce que nous avons, nous croyons, nous faisons et nous sommes… dans le monde actuel.


Ce texte est un chapitre du Guide du bonheur pour le troisième millénaire, de Pierre Wittmann.

Télécharger gratuitement le Guide du bonheur.

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